Vous ne connaissez peut-être pas le Château des Ravalet, mais vous avez certainement entendu parler de l’histoire de Marguerite et Julien. Valérie Donzelli a en effet présenté à Cannes un film racontant l’histoire dramatique et incestueuse de ces deux enfants du Cotentin, et a tourné dans l’enceinte du château.
Dernièrement, j’ai eu la chance de pouvoir visiter les pièces non accessibles au public de ce bel édifice.
Cela faisait un moment que je ne vous avais pas fait de post « Une expo un resto ». Mon passage à la Cité de la Mer pour la nouvelle exposition « Des objets du Titanic nous racontent » me donne l’occasion de le faire.
Si vous avez suivi mes aventures sur Instagram, vous savez peut-être que j’ai passé il y a peu un week-end complet à Cherbourg en compagnie d’autres blogueuses, et la visite de la Cité de la mer était au programme.
Si vous évoquez le nom de Cherbourg avec un Japonais, un Anglais ou même un Français n’ayant jamais mis les pieds dans la ville, il pensera immédiatement au parapluie.
Le film a d’ailleurs largement contribué à l’image d’un Cherbourg gris et pluvieux, dont, heureusement, les images étaient réchauffées par la garde robe sixties et pastel d’une Catherine Deneuve tourmentée.
Et je déclare la saison des festivals ouverte!
En tout cas, c’est bien par ce concert là que ma saison a commencé, bien que je sache que certains d’entre vous ont déjà bien tendu leurs oreilles aux Papillons de Nuit.
Mais avez-vous déjà assisté à un concert dans une boutique H&M? Pour moi, c’était une première!
Le weekend dernier a été assez chargé.
La veille de notre weekend au Mont St Michel, l’homme a assisté au vernissage de l’exposition de Benoît Raza réalisé sur une équipe de footballeurs amateurs assez particulière: Une équipe qui joue au football pro comme on joue aux cowboys et aux indiens.
Je ne suis pas vraiment amatrice de défis, et de chaînes. Mais quand j’ai vu celui-ci sur Facebook, j’ai eu très envie d’y participer, et de voir quelles réponses avaient apporté les autres, afin d’y piocher quelques idées pour ma PAL.
Le défi est le suivant:
Faites une liste de 10 livres qui vous ont marqué d’une manière ou d’une autre.Ne réfléchissez pas trop longtemps puis désignez 10 amis et ajoutez-moi afin que je puisse lire votre liste.
Pour la troisième année consécutive, je me suis inscrite pour assister au Nordik Appart. Cet événement propose, dans le cadre du Nordik Impakt, d’assister gratuitement (peu d’entre vous le savent, mais oui, c’est bel et bien gratuit!) à des concerts donnés dans le cadre feutré d’appartements Caennais.
On inaugure une nouvelle rubrique ici.
Ça fait un moment que j’avais en tête de vous présenter des personnes qui « font » la ville de Caen, sous un nouvel angle, mais j’hésitais encore.
Quand j’ai rencontré les personnes qui ont lancé en Septembre l’atelier d’artistes Workshop Lapage, et que nous avons convenu ensemble de se retrouver pour une courte interview, je me suis dit que c’était clairement l’occasion de lancer cette nouvelle catégorie sur le blog.
J’espère que cela vous plaira! Si tel est le cas, j’ai déjà une petite idée de la prochaine personne que je souhaiterais mettre en avant dans cette nouvelle catégorie.
Encore une fois, je précise que je ne suis pas journaliste, je ne l’ai jamais été, j’ai fait des études de communication, et non de journalisme, alors pardonnez-moi si ce que je vous présente vous semble encore imparfait.
Qui êtes-vous?
Lapage Workshop est composé de quatre personnalités différentes:
Comment est né le projet? Vous avez fait un casting pour une sorte de colloc’ d’artistes?
Arthur: Nous nous connaissions déjà avant de débuter le projet, et nous souhaitions nous organiser pour créer un lieu où nous pourrions réaliser des projets en commun. Nous souhaitions nous réunir tous les quatre autour d’un lieu culturel.
Vous venez d’univers différents. Vous réalisez des projets communs?
Anaïs: Nous le faisons principalement pour des projets professionnels. C’est moins facile à présenter ici, au sein du Workshop Lapage qui est ouvert au public.
Arthur: Mais c’est déjà arrivé, notamment avec Gandi Lake, le groupe dans lequel je joue. Piotre et Anaïs ont fait le graphisme et David s’est occupé des photos.
Pensez-vous inviter d’autres univers dans ce lieu?
Anaïs: Pas pour le moment, car le Workshop Lapage, c’est un peu notre bébé, et, même si le lieu semble grand, celui-ci n’est pas extensible. Il suffit que David installe son matériel photo, que Piotre réalise une toile, et on se retrouve rapidement à court de place. Quatre personnes, c’est déjà bien, on aime bien cet espace de coworking brut.
Mais ça pourrait arriver à l’avenir.
Arthur: Et puis, nous avons une actualité assez chargée. Nous souhaitons organiser une expo par mois, et donc, un vernissage par mois.
Il y’ aura d’ailleurs une soirée pour le Nordik Appart ici, dans le cadre du festival Nordik Impakt.
Le 17 Novembre, nous ferons une soirée dans le cadre du festival Les Boréales.
D’autres projets sont encore à venir, comme un week-end orienté sur la musique et les disques aux alentours de Noël, mais pour le moment, nous sommes encore en phase de calage.
Justement, ce doit être compliqué de travailler tous en même temps?
Arthur, comment peux-tu travailler sur ta musique lorsqu’un autre a besoin de calme?
Arthur: Nous ne sommes pas toujours ici en même temps. Ce matin, par exemple, j’étais tout seul. On s’organise pour que chacun puisse profiter de l’espace selon ses besoins et ses envies.
Piotre, les œuvres que tu exposes ici, et la pochette que tu as créé pour le dernier Buzz Pack sont toutes noires et blanches.
J’ai eu l’occasion de voir un tableau que tu as réalisé en 2011, dont les couleurs sont éclatantes (il s’agit de femmes dont les corps sont colorisés au stabilo).
Est-ce que tu as fait le choix de changer de direction, ou as-tu évolué naturellement vers le noir et blanc?
Piotre: C’est une évolution naturelle. Le tableau dont tu parles, je l’ai réalisé pendant ma période fluo. En ce moment, je suis dans une période noir et blanc. Et ça va peut-être encore évoluer!
Pour finir, quel est votre endroit préféré à Caen?
Anaïs: Gateau Blaster, le disquaire qui s’est implanté dans l’ancienne Galerie Oh! (15, rue de Bras, 14000 Caen)
Arthur: Bonnaventure musique, parce qu’ils ont un large choix d’instruments (65, rue des Rosiers, 14000 Caen)
Merci aux membres du Workshop Lapage d’avoir pris le temps de répondre à mes questions!
Lapage wokshop,
76, rue du Vaugueux,
14 000 Caen