Quoi de mieux qu’une journée entre filles pour recharger ses batteries? L’invitation de la Thalazur de Ouistreham tombait à pic. L’automne est à peine installée et je me sens déjà à plat.
Dernièrement, j’ai profité du beau temps pour sauter dans un bateau et filer à Guernesey, dans les îles anglo-normandes. A quelques kilomètres des côtes de la Manche, je souhaitais faire découvrir cette petite île à mon amoureux.
Les Français l’appellent plutôt Guernesey. Tout comme sa voisine, qu’ils nomment Sercq. Ca m’a toujours paru étrange, car chez moi, on prononce le nom de ces îles de la façon dont leurs habitants l’appellent eux-mêmes: Guernsey et Sark.
Après plusieurs articles sur mon blogtrip à Cherbourg, (soit, la visite du musée des Parapluies de Cherbourg, celle de la Cité de la mer et de l’exposition Des Objets du Titanic nous racontent, et celle du château des Ravalet et de ses pièces secrètes) je boucle ainsi mes posts sur cette ville du Cotentin. J’espère que cette série vous a plu et vous donnera envie de vous faire un petit week-end à Cherbourg.
En plus des dernières visites, je partage avec vous les lieux où nous avons déjeuner et dîner, ainsi que l’hôtel où nous avons séjourné.
Vous ne connaissez peut-être pas le Château des Ravalet, mais vous avez certainement entendu parler de l’histoire de Marguerite et Julien. Valérie Donzelli a en effet présenté à Cannes un film racontant l’histoire dramatique et incestueuse de ces deux enfants du Cotentin, et a tourné dans l’enceinte du château.
Dernièrement, j’ai eu la chance de pouvoir visiter les pièces non accessibles au public de ce bel édifice.
L’exposition Titanic à la Cité de la Mer de Cherbourg
Cela faisait un moment que je ne vous avais pas fait de post « Une expo un resto ». Mon passage à la Cité de la Mer pour la nouvelle exposition « Des objets du Titanic nous racontent » me donne l’occasion de le faire.
Si vous avez suivi mes aventures sur Instagram, vous savez peut-être que j’ai passé il y a peu un week-end complet à Cherbourg en compagnie d’autres blogueuses, et la visite de la Cité de la mer était au programme.
Journée détox au B’o Resort de Bagnoles de l’Orne
Pour moi, les thermes de Bagnoles de l’Orne étaient très réputés pour leurs bénéfices sur la santé. L’eau thermale Ornaise produit en effet des actions bénéfiques sur les personnes souffrant de douleurs chroniques, de rhumatismes, de problèmes veineux ou gynécologiques. Mais je ne pensais pas qu’on pouvait y accéder en dehors d’une cure, pour une demi-journée. J’ai donc découvert que l’établissement proposait également des séjours spa.
J’ai donc pu tester une journée détox au B’o Resort de Bagnoles de l’Orne, en compagnie d’autres blogueuses.
Lorsque j’étais plus jeune, j’étais (peut être comme vous!) fan du film de James Cameron, Titanic.
Il y’a 100 ans, le paquebot avait fait une escale à Cherbourg avant de s’enfoncer dans les profondeurs de l’Atlantique.
La ville a voulu lui rendre hommage, et rappeler son passé de grande gare maritime, en accueillant, à La Cité de la Mer, une exposition éphémère: Titanic Retour à Cherbourg.
Je ne pouvais pas passer à côté!
Mais avant cela, nous sommes allés nous réveiller doucement au Café du Théâtre de Cherbourg. Un lieu où je me suis souvent rendue durant mes années lycées.
Je ne peux que vous conseiller d’aller y manger un morceau. L’endroit est magnifique, même si le Théâtre en lui même l’est encore plus!
Puis, direction La Cité de la Mer.
Ce lieu est dédié à la mer, et contient le plus profond aquarium d’Europe, mais je vous en parlerai une autre fois. Si vous êtes de passage dans la région, allez y faire un tour!
L’exposition dédiée au paquebot débute par la salle des pas perdus. J’ai toujours aimé ce nom. Il me rappelle la Cité de Peter Pan. Impression renforcée par l’étrange porte bleue qui sépare la partie ouverte de celle interdite au public. C’est la dernière photo ci-dessous, j’ai trouvé amusant de vous la montrer.
C’est ici que les 281 passagers se sont rendus, le 10 Avril 1912, avant d’embarquer sur le prétendu insubmersible.
Puis, nous descendons au sous-sol, par des escaliers métalliques reprenant l’idée de la coque du bateau. En dessous, on trouve une reproduction de grille séparant chaque classe sociale à l’intérieur du paquebot. Un film étant projeté dans la seconde pièce, il est étonnant de voir s’y bousculer quelques visiteurs!
Mais d’autres reconstitutions sont remarquables, comme celle d’une coursive de 3e classe, d’une cabine de 1e classe, ou encore d’une miniature de cabine de 3e classe.
Dans certains recoins, les portraits de quelques starlettes et célébrités (étrange d’y lire que la plupart de ces femmes se sont noyées lors du naufrage, alors que leurs femmes de chambre ont survécu), un visuel de la salle de sport du paquebot (ma photo donne aux personnages l’allure de fantômes), et des photos affichée en fin d’expo.
Il faut avouer que j’ai été déçue de ne pas retrouver d’objets véritables, extraits de l’épave, et de lire trop peu d’information sur le passage du navire en rade de Cherbourg. J’aurai aimé avoir plus de lien entre la ville et le Titanic, à travers plus de témoignages et de photos.
Mais on m’a dit qu’en ce moment se tient une gigantesque exposition au musée dédié au navire, à Belfast. Cela peut expliquer le manque de possibilités pour Cherbourg, d’obtenir des pièces de grande valeur.
Si vous voulez en savoir plus sur l’exposition de la Cité de la Mer, vous pouvez consulter le site dédié, et visualiser la vidéo ci-dessous.
Les Anges Maudits de Tourlaville: L’histoire vraie de Julien et Marguerite de Ravalet
J’ai passé mon Bac Littéraire-Théâtre au lycée Millet de Cherbourg, ville jouxtant celle de Tourlaville, en Normandie. Tourlaville qui est aujourd’hui propriétaire d’ un ravissant château. J’ai toujours entendu parlé de l’histoire maudite de ses occupants, mais n’y avait jamais prêté plus attention, jusqu’à ce que je tombe sur un post de Pause-Thé, blogueuse Cherbourgeoise, ayant pour sujet une pièce de théâtre intitulée « Une Nuit chez les Ravalet ». Intriguée, je lis le post et me dis que, pour commencer, j’aimerai beaucoup voir cette pièce, et ensuite, qu’il serait peut être temps pour moi de me renseigner sur cette sombre histoire d’inceste en pays du Cotentin.
Après une petite recherche des ouvrages sur Marguerite et Julien de Ravalet, mon choix s’est porté sur le roman d’Yves Jacob, Les Anges maudits de Tourlaville.